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Le port

  • Le Port 1910
  • Le Port après aménagement des quais (après 1916)
  • Le Banc Marie avant son aménagement en 1985 (source Ministère de la Culture)
  • La Place du Banc Marie aujourd'hui après les travaux de 1985
  • Le port en 2016
Patrimoine

Au départ simple havre naturel bordant l’une des rives du Sal, l’endroit sert très tôt d’abri aux bateaux des pêcheurs mais son entrée est gênée par la présence de rochers. En 1728, M. Le Masson du Parc, chargé par Louis XV d’une étude sur la pêche sur toute la côte atlantique, mentionne l’existence du port du Bono, qui abrite, dit-il, une dizaine de bateaux appelés Forbans.

Avec le développement de la pêche, l’augmentation de la flottille et de la population du Bono, les pêcheurs demandent l’aménagement du site vers 1880. C’est ainsi qu’en 1882 seront construits la jetée et un perré (quai incliné à 45° qui n’existe plus). Sur un plan des lieux datant de cette époque apparaissent six petites cales en pierres sèches, submersibles à marée haute, probablement faites à une date inconnue par les marins eux-mêmes pour faciliter leur tâche.  On y voit aussi la cale du passeur dont on a la trace depuis longtemps puisque les historiens estiment que le droit de passage remonte sans doute à la période d’évangélisation de l’Armorique (Vème et VIème siècles). La maison aux volets bleus, au bout du quai Surcouf, faisant face à la jetée, dont on trouve trace dans les archives dès le XVIIème siècle, abritera le passeur chargé d’assurer la traversée de la rivière jusqu’à la construction du pont, en 1840, mettant fin à son activité.

Très vite la construction s’avère insuffisante mais, faute de moyens, le fond du port ne sera aménagé qu’en 1902. Quant à l’alignement des quais, il ne sera réalisé qu’en 1916.

En 1985, la municipalité décide de construire un quai en pleine eau, Place du Banc Marie, en avant de la cale existante, et le creusement de la rivière au droit de l’ouvrage pour améliorer les conditions d’accostage des bateaux.

Si les bateaux de pêche traditionnelle ont déserté le port du Bono à l’exception de la réplique des Forbans construite en 1991, le « Notre Dame de Bequerel » que l’on peut voir au mouillage dans la rivière en face de la jetée, les bateaux de plaisance les ont remplacés et permettent de garder au port une importante activité maritime, notamment lors des manifestations estivales. Sa localisation et sa configuration en font un lieu de  convivialité où le charme, allié à la qualité de réception des bonovistes, opèrent sur tous ceux qui viennent et reviennent participer aux fêtes locales.

Crédits :

Ar Vag n° 4, voiles au travail en Bretagne atlantique (Alain Brulé)
Le Télégramme du 22/01/2016
Publication locale non signée et non datée intitulée « Le pont suspendu, les chantiers ostréicoles, le port trop petit pour abriter 80 forbans »